« Ca va ! »
C’est étonnant notre manière – invariable – de répondre à la question « comment ça va ? ». Répondu sans malice, nous avons même tendance à y croire nous-même. Alors oui, généralement, on se rend compte que tout n’est pas parfait dans nos vies. D’ailleurs, on est capable de reconnaître qu’il y a des passages difficiles. Pour autant, nous constatons ce que nous considérons positifs et, presque instinctivement, nous considérons que ces parties jugées positives contrebalances bien
celles qui ne nous plaisent pas. Ainsi, nous pouvons répondre sans mentir « ça va ! ».
« Ca va pas ! »
Répondre « ça ne va pas fort en ce moment » est déjà une admission très difficile à donner socialement. Car nous avons trop souvent cru que notre météo interne était gage de notre valeur intrinsèque. Pas du tout ! La manière dont une personne se sent n’est absolument pas représentative de sa personnalité. Ensuite, parce qu’une réponse comme celle-ci va souvent prolonger la conversation. Et nous ne nous sentons pas proche de chacune pour avoir envie de lui étaler sa vie, ses détails et ses petites ou grandes difficultés. Enfin, parce que beaucoup de problématiques que nous vivons n’ont pas de résolutions immédiates. Et devoir répéter jour après jour la même réponse avec une tournure souvent jugée négative n’est pas un prospect qui nous enchante.
Alors on ment… « ça va ! Et toi ? »
La pratique
Ce serait créatif de nier le manque de motivation à répondre avec clarté, discernement et réalisme exempte de jugement seule devant son miroir. Nos jugements internes sonnent tellement fort à nos oreilles qu’ils coupent court à tout élan de réponse sincère. Lorsqu’il n’y a pas de lieu ou de moment où nous nous sentons à l’aise pour réaliser cet auto-scan, nous ne le pratiquons pas. De cette absence de pratique découlent deux conclusions : la première, nous ne saurons pas plus le faire plus tard, la seconde, nous ne nous rendons pas compte de nos états. Et le déni de notre situation actuelle s’installe.
Les douleurs
Le corps lui, continue de ressentir différentes sensations, que nous en prenions conscience ou pas. Dans une situation assez classique de déni par manque d’auto-évaluation, les ressentis ne peuvent nous indiquer les actions correctives que nous devons mener pour se sentir mieux. De ce fait, les ressentis, nos messagers, s’accumulent aux portes de notre conscience dans l’espoir de délivrer leurs messages. Le manque de corrections de nos actions induit un manque de cohérence entre nos ressentis et nos actions. Le chemin dans lequel nous continuons nos actions, non pérennes pour se sentir bien, créé encore plus de signaux d’alarme pour « corriger le tir ». Qui ne sont pas entendu… Jusqu’au jour où le signal est suffisamment fort pour « défoncer au bélier » lesdites portes de notre conscience : « j’ai mal », « je suis malade » ou « je me sens très mal ».
L’aide
C’est le moment opportun pour trouver de l’aide. Lors d’un schéma de fonctionnement résilient, la personne cherchera souvent une aide ponctuelle qui permette de réduire au plus vite l’alarme, même s’il faut la couper sans regarder le feu qui l’a déclenchée.
Lorsqu’une personne a subi « trop » de difficultés (car trop intenses ou trop nombreuses ou les deux !) une énième alarme peut se transformer en opportunité de regarder le feu.
La cicatrisation émotionnelle
Il y a de très nombreuses variétés d’approches thérapeutiques pour éteindre les feux intérieurs. Psychiatrie, numérologie, moxibustion, acupuncture, hypnothérapie, fasciathérapie et tant d’autres !
Il se trouve que mon diplôme et mon champ de compétence relève de la chiropratique. C’est avec ce puissant outil que j’accompagne mes patientes avec douceur, respect et empathie. La « blessure émotionnelle béante et suppurante » qui occasionne l’incendie est prise en charge pour qu’au plus vite l’alarme s’éteigne seule.
Crises d’angoisse, apathie, déprime, se sentir perdue dans sa propre vie, ne plus se reconnaitre dans ses réactions, douleurs et maux à n’en plus finir…
Mon travail existe pour permettre à chacune de vivre pleinement sa vie, plutôt que d’y survivre, en transmutant les plaies en cicatrices fonctionnelles. Ce qui m’importe c’est votre qualité de vie !
A très vite,
Dre N’zé Adèle, Chiropraticienne, D.C.
Je suis ravie de vous accompagner pour améliorer votre qualité de vie !
