Ma vision
J’ai une vision assez particulière d’un corps humain. Je crois que chaque Humaine qui s’incarne sur cette Terre vit différentes phases d’autonomie. J’aime décrire cette histoire de vie tel qu’un chantier de construction de maison. Notre corps, cette maison qui abrite notre âme.
La grossesse
Neuf mois avant la grossesse, l’âme choisie les meilleures « actrices » pour l’expérience humaine qu’elle souhaite vivre. D’ailleurs, certaines femmes le sentent dans leur chair que leur corps se préparent à accueillir la conception. Puis, le coït survient et le nouveau vaisseau de l’âme se déploie. Les plans de construction ont été réalisé par nos génitrices : l’homme et la femme qui nous ont donné leur ADN. Durant neuf mois et des poussières, parfois moins, parfois plus, dépendant du script validé avant l’incarnation, ce corps va se construire pour répondre exactement aux besoins de Cette Vie sur Terre.
Certaines âmes plongent dans le grand océan de la Vie et naissent, vivantes et viables. D’autres, trempent l’orteil puis réfléchissent plus longtemps avant de s’embarquer : les décès péri-nataux, les fausses couches, les avortements spontanés, volontaires et médicaux leurs permettent de ne pas s’incarner immédiatement. Que c’est dur. Pour autant, lorsque la douleur nous l’autorise, il est bon de se souvenir du script, celui que nous avions convenu en s’incarnant, celui qui disait que nous pourrions aussi « avoir l’expérience de ce type de deuil ». Le fameux « package tout inclus ».
De 0 à 7 ans
Les personnes qui vivent avec nous, jouent à merveille leurs rôles pour nous permettre de vivre nos expériences « inclues dans le contrat ». Alors je décris souvent que les parents (pour celles qui ont eu la chance d’en avoir et de les connaître pendant cette période de vie) creusent les fondations de notre maison. Qui pourrait imaginer un bébé avec un casque de chantier ? Les parents creusent les fondations, montent les murs et si possible posent même le toit. Ils le font selon ce qu’ils ont en tête, selon leur capacité d’imagination et avec leurs limites.
Qu’en est-il lorsque l’un des parents n’est plus dans le tableau ? Et lorsque l’on a été placée pupille de la nation ? Les personnes qui ont vécues avec vous pendant cette période de votre vie ont joué leurs rôles pour que vous puissiez vivre pleinement « le menu best of + ». Oui, si vous avez perdu un parent dans ces jeunes âges, clairement, votre menu best of + il est « assez chaud ». J’y reviendrais dans un prochain article, mais notez que le deuil lorsque l’on est adulte est déjà un cheminement intense, alors, le deuil lorsque sa propre conscience n’a pas finie d’être constituée…
De 8 à 15 ans
Nous devenons de plus en plus autonomes et idéalement, nous nous permettons de personnaliser notre maison. De la même manière qu’une enfant de 8 ans sait demander à s’habiller seule – Goddess sait que le style est d’ailleurs parfois surprenant – l’on choisit de plus en plus de choses pour affiner notre maison intérieure. Cela peut être des choses essentielles : mettre un frigo ; comme des décorations plus accessoires : un mur peint en argent avec des étoiles violettes. Traduction : une capacité essentielle à vivre, appréhender, comprendre et laisser partir nos émotions ou des accessoires tels que la capacité de savoir faire à manger hyper bon ou juste nutritif.
Bref, cette période est celle où les personnes qui sont censés élever (et non éduquer) l’enfant, lui donnent des libertés et surtout énormément de sécurité pour que les explorations soient riches d’enseignements et, sous leurs recommandations, grâce à leurs limites, que l’enfant ne foute pas le feu à sa maison !
Fin de la partie 1
N’hésitez pas à vous abonner à notre newsletter pour recevoir la partie 2 de cet article !
A très vite !
Dre Adèle N’zé, Chiropraticienne, D.C.
Je suis ravie de vous accompagner pour vous sentir bien dans votre vie !