Mon Corps, cette bonne Maison partie 2

par | Déc 1, 2024 | Blog

Si vous n’aviez pas pu lire le précédent article, il est préférable de le consulter ici pour que ce qui suive fasse du sens pour vous.
Après avoir creusé les fondations, monté les murs et avec espoir que la toiture soit bien posée ; après avoir commencé à arranger l’intérieur de sa maison corporelle du mieux que l’on puisse, avec supervision si possible, il est temps de s’intéresser à fignoler son intérieur et garnir sa cour et sa clôture.

De 16 à 25 ans

Cette période est essentielle : c’est la transmission des clefs de ladite maison. Une maison a toujours un propriétaire. Il se peut que la propriétaire ne soit pas en pleine possession de ses moyens ou qu’elle soit juste « trop jeune » pour être capable de bien gérer la maison (enfant qui oublie systématiquement de tirer la chasse d’eau des toilettes, bonjour !). Les parents s’embarquent dans la parentalité et s’attendent (ou découvrent) à quel point la survie et la qualité de vie de leurs enfants dépend de leur bon vouloir. Un bébé a beau savoir sucer, si personne ne tient son petit corps à proximité du sein, il n’y aura pas de transfert de lait possible. Le bébé est complètement dépendant de l’adulte. L’enfant à beau savoir (enfin !) s’essuyer seule les fesses après un beau caca, il est opportun de remarquer qu’elle ne va pas aller faire les courses seule ni cuisiner et encore moins savoir et respecter volontairement les nécessités diététiques et nutritionnelles. L’adolescente, elle, a déjà passé toutes ces étapes et elle apprend maintenant à faire seule avec la sérénité (idéalement) de se dire « mon parent est là au besoin ». Effectivement, tout le monde n’a pas vécu cette sérénité et pour certaines l’adolescence était plutôt lieu de « je n’ose pas me confier sur tel sujet car je ne remarque pas la sérénité de mon parent quant à ma capacité à apprendre, faire des erreurs pour mieux faire de la manière qui me convient à moi ».


Les soucis arrivent !

Oui, cette période est compliquée pour toutes les actrices. Les plus âgées ont de l’expérience. Les plus jeunes ont de la vitalité. L’expérience de l’une, aussi utile et pertinente qu’elle soit, présente les limites d’être parfaite seulement pour la personne qui en a fait l’expérience. Dans les deux cas, là où « ça coince » c’est que chacune oublie qu’elle est la version unique de cette incarnation-ci – même pour les jumelles – et qu’elle suit son propre chemin pour trouver à faire comme ce qui est parfait
pour elle seule.
La personne plus âgée peut rendre les clefs trop vite, ou au contraire les retenir un peu trop en chantage/otage. Idéalement, les clefs sont déposées à disposition des personnes concernées : celle qui avait la charge de la gestion de la maison jusqu’à présent et celle qui en tant que propriétaire, se familiarise avec les avantages et les inconvénients lié à cette nouvelle fonction de gérante.
En termes clairs : le parent est censé être patient, compréhensif et un point de référence sécuritaire pendant que l’adolescente explore, fait des « erreurs » et apprends.


Un exemple concret : la sexualité.

Les approches parentales de la sexualité de l’adolescente sont aussi variées qu’il y a de parents sur Terre. Généralement, la parentalité dans la sexualité va être directement liée aux conforts et inconforts (parfois les traumas) qu’ont vécu et vivent encore les parents. Une approche « neutre » de cogérance de la maison de l’enfant, (les clefs sont déposées librement dans un vide poche à l’entrée et l’enfant (la propriétaire) et le parent (la co-gérante) y ont accès, pourrait être la suivante :

  • De 0 à 7 ans : nommer avec les vrais noms les parties génitales dès le plus jeune âge et utiliser du matériel éducatif (dessins anatomiques, etc.) pour expliquer réellement comment sont créé les bébés humains.
  • De 8 à 15 ans : expliquer avec plus de détail le cycle féminin à tous (spécifiquement les petits garçons car les générations actuelles d’hommes adultes montrent de sérieuses lacunes quant à la connaissance du simple fonctionnement de l’appareil reproducteur féminin et de ses conséquences sur le quotidien*). A partir de 11 ans (la maturité de chacune est à prendre en compte, Goddess sait que certains petits garçons ont besoins de quelques années supplémentaires pour entendre ces informations) une explication sur les possibilités de contrôle sur la reproduction (les contraceptifs, etc.).
  • De 12 à 25 ans : aussi inconfortable que cela puisse être, avoir confiance en son enfant en matière d’expérimentation sexuelle.

*Oui, oui, oui. Si c’était réellement connu, il serait commun pour les femmes d’avoir des journées « off » qu’elles prennent en fonction des besoins de leurs cycles hormonaux. Pour mémoire, le cycle hormonal d’une femme évolue sur 28 JOURS (environ), le cycle hormonal d’un homme évolue sur 24 HEURES. Les hommes ont aussi besoin de repos. Je souligne juste que d’un point de vue hormonal, la femme présente minimum 4 types d’énergies différentes dans le mois. 7h du matin sera toujours le même pic hormonal pour un homme tous. les. jours.
Je vous laisse évaluer à quelle point la société est basée sur les le comportements répétitif et prédictif des hormones masculines ; où les femmes n’ont, par les lois, que peu de flexibilité pour tenter d’être en phase avec leurs propres besoins interne. On parle tout de même de 50% de la population, dont les besoins internes sont ignorés… Oui, je peux être prolixe sur le sujet.
Probablement sur un prochain article !

Fin de la partie 2
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A très vite !
Dre Adèle N’zé, Chiropraticienne, D.C.
Je suis ravie de vous accompagner pour vous sentir bien dans votre vie !

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